Présentation de la course de

Pont de Vaux 

au fils des années...

 

 

 

 

 

 

Un morceau de prairie en bordure de rivière, le long du canal. Les pêcheurs taquinent le goujon. Le village n'est pas loin, avec son port de plaisance et ses boutiques.

 

 

  Au début, il y eu les trikes (on disait aussi ATC ), délire sur trois roues, instables mais terriblement amusants à piloter. Ils furent très nombreux dés la première course organisée à Pont de Vaux.

   

Rapidement d'autres machines apparurent dans la prairie, à quatre roues cette fois. Plus équilibrées et beaucoup plus efficaces aussi, les performances s'améliorent rapidement.

     

Avec ses grandes lignes droites tracées pour la vitesse absolue, Pont de Vaux oblige les préparateurs à mettre au point, à la fois, des engins suffisamment rapides et aussi très endurants, capable d'avaler sans problèmes les dizaines de tours impartis pour espérer briller et vaincre.

    Les châssis, plus légers, plus solides, ainsi que les suspensions ont progressés; les passages de bosses permettent aux meilleurs des prouesses d'adresse et d'efficacité. Les vitesses de passage en virage ont aussi fait un bon en avant prodigieux. Collés à la piste, les quads absorbent intégralement tout les pièges d'un tracé très vite détruit par la ronde répétée des dizaines de machines en course. Pour se ruer à l'assaut du virage suivant, le pilote réaccélère massivement et imprime sa loi à la machine, la puissance généreusement transmise aux roues arrières propulse déjà la bête à l'enfilade suivante.

   
  Quatre départs type "Le Mans", fractionnent 12 heures de course étalée sur 48 heures d'intensité non-stop. Départs au drapeau le jour, de nuit c'est au coup de canon, pour libérer ensemble 80 quads parmi les plus affûtés de la planète.
Aux stands des équipes professionnelles et de purs amateurs se côtoient le temps d'une course. Les moyens ne sont pas les mêmes, mais la passion est identique.
Un village de plus de 1500 personnes, s'agite, vibre et respire au rythme des ravitaillements. Au panneautage, le tour par tour se traduit en toutes langues. Une seule ligne de conduite... la trajectoire, pour ces trois pilotes vissés l'un à l'autre. Un même mot d'ordre pour tous, rester gaz.
 

  La concurrence acharnée à laquelle se livrent les équipes venues du monde entier, instaure d'année en année, un niveau technique de plus en plus relevé. Podium de rêve, podium rêvé, et... merci l'équipe.